Isolation intérieure vs isolation extérieure

En France, les maisons sont isolées par l’intérieur.
La construction commencent par les murs en parpaings, puis la charpente, la couverture et les menuiseries. La construction est alors « hors d’eau » et « hors d’air » et les maçons peuvent laisser placer aux autres corps de métier qui vont s’y succéder dans un ordre précis (et provoquer bien des retards) pour installer :
- un doublage de 20 cm de laine de roche (gare aux poumons)
- des plaques de plâtres doublées de polystyrène fixées sur ossatures métalliques
- les câbles électriques et la tuyauterie
- pour  finalement jointer les plaques, les poncer (ainsi que les tranchées qui auront été faites par les plombiers et les électriciens dans ces plaques) et peindre ces murs en deux couches.

En Europe du Nord, l’isolation extérieure se généralise car non seulement elle permet une isolation maximale (R de 7) et rentable  mais elle a aussi l’avantage que la maison est  plus vite habitable.

L’isolation extérieure est possible en rénovation, pour une maison en bois ou en maçonnerie traditionnelle. Dans ce dernier cas, on place des tasseaux en bois, sur lesquels est agrafé l’isolant mince. Puis, on ajoute des plaques de panneaux isolants Fibrastène. Un crépi armé est ensuite posé à même les plaques.

Si la rénovation prévoit un ravalement de façade, l'isolation extérieure aura un cout amoindri.

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Un bon plan : la brique creuse monomur (les multi alvéoles multiplient les lames d’air, d'où sa bonne isolation et sa forte inertie thermique) qui a un R (résistance thermique) de 2,92 à elle seule seule ! Son prix au m2 est de 50 euros TTC. On en trouve aussi en épaisseur double de 50 cm avec un R qui atteint 6. Attention tout de même aux ponts thermiques, d'où l'intérêt d'une pose par un professionnel (car un calepinage des murs est nécessaire). En savoir plus sur la pose de brique monomur